NID MARIN HENDAYE
2009
1980
Extrait revue Présence croix rouge juin-juillet 1980 Source : Gallica.bnf.fr
1977
Extrait Présence croix rouge avril. - Source Gallica.bnf.frca.bnf.fr
1972
Source : Revue sur Gallica.bnf.frca.bnf.fr
1968
Création de la Maxime sur la façade.
Avant 1968
Avant 1968 La maxime n'est pas écrite sur la façade.
1969
Extrait Revue de la croix rouge Vie et bonté 10 mai 1969 - Source : Gallica.bnf.fr
1953
1926
Source : Gallica.bnf.fr L'armement tuberculeux Français .
Témoignages Le Nid Marin
Les témoignages appartiennent à ceux qui les expriment et n'engage pas le blog et ses auteurs.
Date : 20/09/2023 par Joelle
Bonjour j ai séjourné au nid marin de 1962 a 1965
ou j ai subi des humiliations constamment des maltraitances physiques et
psychologiques inimaginables aujourd'hui alors que j y étais pour me soigner
pour rachitisme et anorexie une honte de laisser cet établissement ouvert sans
surveillance médicale et humaine.
Encore aujourd'hui des images me reviennent et en lisant ces commentaires de la
tristesse et de l injustice pour cet enfant fragile que j étais et tous ceux
qui subissaient sans pouvoir se défendre. Isolement familial obligatoire...pour
notre bien disaient il !! Honte à eux et plus jamais ca.
Pour vous donner quelques détails de mon passage au Nid Marin je dois préciser que notre médecin de famille pensait que la proximité de l océan pouvait m aider.
En effet j avais un appétit très difficile et aujourd'hui on dirait limite
anorexique.
Arrivée à Hendaye dans un grand sentiment de tristesse et d abandon (je suis
fille unique) les jours qui ont suivis sont devenus cauchemardesques.
On devait dormir sous les draps et si mes cheveux (longs pour moi) dépassaient,
les surveillantes les tiraient en passant que l on dorme ou pas.
Comme je n arrivais toujours pas a manger normalement on me forçait avec
méchanceté et obstination. Je vomissais et on me forçait à manger le dégluti...je
n'y arrivais pas et étais en larmes.
Au final je finissais à l'infirmerie et la aussi brimades (je n'arrivais
plus à avaler les cachets...elle insistait 2 3 4 verres
d'eau..sans succès).
Au final et à la vue du bulletin de santé sue recevaient mes parents tous
les mois mon père a pris le train et est venu me chercher.
Mon poids baissait de plus en plus.
Il a voulu avoir des explications et n a rien obtenu. Le ton a monté quand il a
su que l on m obligeait à manger ce que je régurgitais.
Il fallait que je lui dise c était tellement lourd et injuste pour moi si jeune
et fragile.
Marcher nu pieds sur le goudron jusqu'à la plage était une obligation.
Les colis que ma famille m envoyait étaient ouverts et partiellement donnés
...des choses disparaissaient....
Voilà quelques détails qui pourront sûrement s'entrecouper avec d'autres
témoignages tardifs certes mais aujourd'hui ils vouent le jour.
Merci pour votre attention et transmission.
Cordialement.
Joëlle
Date : 12/05/2021 par Gabriel Hugues (huguesgabriel155@gmail.com )
Bonjour.
J'ai fait un séjour au nid marin dans les années 1965_1966, je garde un très bon souvenir de ce séjour. "Ma Michelle" était superbe, si vous l'avez connu répondez moi svp. Il y a des années que je cherche à la joindre.Merci à vous tous Gabriel
Date ; 25/11/2020 par Jean Marc d'Albi.
J'étais en
cours préparatoire, j'avais six ans quand je fus atteint d'une jaunisse sévère.
Je suis arrivé au Nid Marin et y ai passé trois mois. J'en garde encore de
mauvais souvenirs. En autre lors d'un repas où il y avait de la purée, je me
suis mis à vomir et cela a été dans l'assiette, je me rappelle que c'était de
la grosse porcelaine blanche. Le fils du Directeur qui faisait le kakou m'a
ordonné de remanger ce que j'avais dégluti ! Ce que j'ai refusé étant déjà
timide mais un peu rebelle. Une fois qu'il a eu le dos tourné, j'ai pris mon
assiette et l'ai mise dans la pile au beau milieu des autres. Total de
l'histoire retour au dortoir où j'ai été puni pendant que les autres sont allés
à la plage. Vengeance de minot par une fente du plancher j'ai pissé sur la
chaudière qui était au-dessous ! Je m'étais juré à l'époque de revenir quand je
serai plus grand pour faire sauter tous ces bâtiments !
Cela m'a passé fort heureusement mais c'est toujours gravé dans ma mémoire.
Date ; 02/11/2020
par Chantal
J'ai séjourné autour de 73-74...j'avais 10 ou 11 ans au Nid Marin à Hendaye qui
a été recommandé par une assistante sociale à mes parents parce que j'étais
"trop affectueuse" envers eux..... et comme j'aimais la mer et que
j'avais des bronchites, j'ai vraiment cru que le bon air me ferait du bien....
Bref, j'ai été prévenue au dernier moment.
Les conditions de maltraitance étaient horribles : marcher pieds nus sur le sol
brûlant pour aller à la plage, ou sur une carrière de cailloux blancs, en
ciurant de préférence, porter un sac de 24 maillots sur le dos mouillés qui
plus est, être obligée de prendre des douches à 10 en même temps, à 10/11 ans
j'en conserve une honte infinie, se faire gifler parce que l'on tousse ne
pouvant respirer sous les draps où la tête devait être recouverte pendant la
sieste et la nuit....privé de soirée film de façon arbitraire, être gavée de
nourriture, à en vomir, encore giflée parce que la monitrice fait verser mon
bol du petit déjeuner, et reporte sur moi la faute...on devait appeler les
monitrices avec un suffixe ma.., comme pour maman : là j'ai déjà eu une idée
que mes parents allaient mourir et que je serai seule dans cet enfer...seules
les baignades en mer tout de même m'ont aidée à tenir mais j'ai bien failli me
sauver...mais comme nous avions des uniformes, voire torse nu, les filles
pareils, moi j'ai tant pleuré, paniqué, insisté que j'ai finis par avoir une
brassière rouge...donc pour passer inaperçues et s'en aller c'était raté. Les
monitrices étaient toutes méchantes ou de comportement étranges...je me
souviens de 2 petits jumeaux d'environ 3 ans à peine qui avaient droit à des
douches froides... Quant ils pleurait.....j'allais les consoler en
cachette......ensuite, ils se sont calmés.
La directrice était elle aussi assez étrange...elle semblait nous tester...elle
m'a invité dans une pièce privative pour jouer avec 2 autres camarades tout
autant affectées...je faisais des cauchemars horribles...j'ai été très malade
un genre de bronchite aiguë avec fièvre élevée, je suis allée à l'infirmerie de
force, vet l'infirmière était désagréable mais comme j'étais "dans le
pitage" elle ne m'a trop rien dit.
Au bout des 3 mois, je suis partie... pour revenir l'année suivante, mes
parents ne m'ont pas crue.
Mon souvenir est d'une injuste amertume.
Date : 09-10-2020 par Dominique Carrique
J'ai séjourné au Nid Marin à quatre reprises, de l'âge de 4 ans, en 1956, à l'âge de 8/9 ans, avec une année d'interruption. J'étais "rachitique". Il s'agissait de cures d'un minimum de 3 mois. Une seul séjour n'a duré que 3 mois. Les autres étaient de 4 à 6 mois.
La première fois, je n'ai rien compris quand ma mère m'a laissée, j'ai toujours gardé le souvenir de sa silhouette qui part dans la cour : Un immense sentiment d'abandon. C'est Man Carmen qui m'a accueillie au Lazaret. A chacun de mes séjours, c'est elle qui m'a accueillie et consolée, j'en garde un très bon souvenir.
J'étais arrivée en même temps qu'une fillette qui venait de Savoie, Josiane Cabot. Nos mères se sont mises d'accord pour nous prendre toutes les deux en visite lorsqu'elles viendraient nous voir. La mère de Josiane est venue une fois, elle nous avait apporté une poupée à chacune. Mes parents habitaient près de Pau donc ma mère a dû venir plus souvent, une fois par mois (?), je ne m'en souviens pas.
Quand mes séjours incluaient le mois de juillet, ma grand-mère me prenait une journée avec mes sœurs qui étaient en colonie à Hendaye.
Beaucoup d'enfants venaient de la région de Saint Etienne.
De tous ces séjours, je retiens de nombreuses brimades: remanger ce que l'on a vomis dans l'assiette, être envoyée avec son assiette dans le réfectoire des garçons pour se faire huer quand on n'arrivait pas à manger, les wc accessibles qu'à des heures fixes 3 fois par jour, avec distribution rationnée du papier toilette, les tours de dortoirs avec la culotte sur la tête si elle avait des traces, les cheveux tirés, en plein sommeil, parce qu'ils dépassent du drap, les cartes postales que l'on ne peut pas relire et garder pour soi parce que tout le monde doit en profiter si elles sont jolies. Des monitrices "peau de vache" comme Man Lucienne, d'autres plus sympas, Man Francine.
Marcher pieds nus la moitié de l'année, quand il ne pleut pas, est plutôt un bon souvenir même si les premiers jours étaient douloureux. Les grandes balades à la recherche des coquillages ou sur les chemins caillouteux, apprendre les noms des montagnes et collines autour, l'école en plein air, les siestes sur les lits de camp dans la cour, le parfum des troènes dans les rues d'Hendaye, les tamaris en fleur sur la jetée, les chansons en français et en basque que nous apprenaient les monitrices, le plus bel orage que j'ai jamais vu, perchée sur les wc, en pleine nuit, des couleurs, des éclairs magnifiques sur la baie d'Hendaye et l'Espagne, les plages, les 2 jumeaux, sont gravés en moi.
La dernière année, j'ai eu la varicelle j'étais à l'isolement à l'infirmerie, ce qui a prolongé mon séjour.
La directrice venait me voir tous les jours, j'attendais ses visites, elle me prêtait les livres de son fils. C'était en décembre. Pour Noël, elle est venue me chercher, m'a emmenée dans la grande salle de jeux. Un grand sapin était dressé dans le fond de la salle, tous les enfants se tenaient à distance, le long des murs. Elle m'a conduite au pied du sapin pour y prendre mon cadeau. Je me souviens du grand silence qui s'est fait dans la salle à mon arrivée.
A part dans l'infirmerie, il y avait quelques lits occupés par des jeunes atteints entre autres de spina bifida, ce que la directrice m'avait expliqué, ils ne vivaient qu'allongés. On ne les voyait jamais ailleurs. Ils avaient une terrasse à part.
Ces séjours en préventorium m'ont isolée de ma famille, de ma fratrie. Ils m'ont fait grandir seule, connaître l'abandon, les séparations, les ruptures. Jamais je n'ai retrouvé de camarades, d'un séjour à l'autre. Dans ces conditions, pour tenir debout, on se forge une carapace, on exacerbe sa volonté. Alors c'est vrai, je suis devenue quelqu'un de fort, je sais me protéger, pour autant je n'en reste pas moins meurtrie. Hendaye est ma ville chérie, ma ville de coeur, mon lieu de référence, c'est là que je me suis construite.
date: 24/08/2020 | par: Gérard Duboeuf
Mes parents m'ont envoyés, avec mon frère au Nid marin en juillet -août 1959 (cuti virée et grand-père tuberculeux). j'avais 6 ans et mon frère 9 ans.
j'ai très peu de souvenirs de ce séjour si ce n'est les douches froides, l'obligation de finir son repas seul dans le réfectoire, punition à "faire des lignes" alors que je ne savais pas écrire.
J'ai certainement refoulé beaucoup de gestes de maltraitance : j'étais un petit garçon très sage avant ce séjour, en revenant j'étais agité et agressif.
Que c'est-il passé ?
Merci pour ce blog qui m'éclaire davantage sur des épisodes de ma vie bien refoulés.
Si des personnes ont connus cet été 1959, merci de m'apporter vos témoignages.
Cordialement
Date : 13-03-2020 par Guy Crosse
C'est une
assistance sociale du dispensaire qui m'y conduisit en train. Cet établissement
s'appelait le «nid marin». Il appartenait à la Croix Rouge et était dirigé par
Mlle d'Abbadie.
Accueilli très froidement par la directrice, je devais effectuer une
quarantaine dans un espace appelé le «Lazaret», pour éviter toute contamination
éventuelle avec les pensionnaires. En plus du Lazaret et du bureau de la
directrice, cet établissement comprenait 3 dortoirs et salles de douches, un
réfectoire et une salle de classe. Chaque dortoir avait un nom Bayard, Guynemer
Mermoz et deux monitrices lui était attachées. Le lever avait lieu à 7h il
était suivi de la toilette au lavabo puis de la mise au carré du lit, avant de
descendre dans la cour pour assister à la montée des couleurs, drapeaux
français et de la croix rouge, en présence de la directrice, et après avoir
chanté l'hymne correspondant à la chambre.
On prenait le petit déjeuner et on se rendait en classe.
Le soir, après le repas, une demi-heure de récréation et au lit vers 20 heures.
Les activités organisées par cet établissement étaient:
la classe, le matin et l'après-midi, quand il faisait beau et que la marée
était basse, la plage limitée à un quadrilatère matérialisé par une longue
corde. On y recherchait les coquillages et on y faisait bien sûr des châteaux
de sable. On avait aussi des cours de sport qui se tenaient également sur la
plage: longues promenades et escalade de la digue.
Le dimanche les enfants déclarés catholiques allaient à pied à l'église pour
assister à la messe. Mais j'étais là pour prendre du poids. Il fallait donc que
je mange. Malgré l'air marin et privé de crème pâtissière, je n'avais pas plus
d'appétit. La Directrice devait donc trouver une solution. D'après elle si je
ne mangeais pas c'est parce que j'étais distrait par les autres. Il convenait
donc de m'isoler des autres, de m'enfourner une cuillère de nourriture et de me
basculer la bavette sur la tête jusqu'à ce que ma bouche soit vide.
Après les trois premiers mois, je trouvais le temps long et je ne comprenais
pas pour quelques raisons je devais rester là. Et puis il y avait autour de moi
des enfants bizarres, qui semblaient ne plus avoir de parents, ou qui souffraient
de déficits graves et dont il fallait s'occuper. Pour ma part, au titre de chef
du dortoir Bayard ont m'en m'avait confié deux: un qui avait une chevelure
épaisse et qui passait son temps de récréation parterre à ramasser des cailloux
avec les seuls deux doigts de chacune de ses mains et de les mettre dans ses
cheveux; et l'autre qui n'avait pas un cheveu sur la tête et dont il fallait
masser le cuir chevelu. Certains soirs de cafard ou je me demandais si je
n'étais pas, moi aussi, abandonné par mes parents, j'échafaudais avec un copain
normal, des plans d'évasion.La communication avec mes parents m'était
difficile, les lettres envoyées étaient précédées de brouillons que nos
animatrices nous faisaient corriger jusqu'à ce qu'elles se résument à «tout va
bien maman, grosses bises à vous tous».
Au Nid Marin nous avons échappé aux sévices corporels. Je n'ai subi qu'un manque d'affection et la peur d'être abandonné. Par contre j'y ai appris l'autonomie, la responsabilité et faire mon lit au carré.
Ce qui m'a frappé au nid marin, c'est qu'en fait on avait vendu à ma mère qu'il s'agissait d'un aérium; alors que j'ai pu constater qu'à cette époque on y trouvait aussi des enfants abandonnés, des déficients mentaux et autres handicapés.
Puis Melle d'ABBADIE, en uniforme de la croix rouge, qui semblait dure et incapable du moindre sentiment. Heureusement certaines monitrices étaient des deuxièmes mamans.
Puis un jour
de décembre 1954, vers 11h, la directrice et venue me chercher dans la cour
pour me dire que j'avais une visite au parloir, je ne m'attendais pas à voir ma
maman et que sur le coup de l'émotion je n'avais pas réalisé qu'elle venait me
chercher.
Nous sommes immédiatement partis manger au restaurant. Au retour, mes affaires
avaient été rassemblées au Lazaret. Du fait d'être sorti pendant 2 heures de
l'établissement je n'ai pu saluer ni mes copains ni les monitrices, je ne
pouvais dire au revoir à personnes. J'étais à nouveau contaminé par
l'extérieur. C'est encore aujourd'hui, mon plus grand regret, avec celui de ne
pas avoir pu ramener un gros coquillage trouvé dans le sable pendant nos
sorties à marée basse et conservé durant des mois comme un trésor.
C'était en 1954, j'avais 9 ans.
date: 07/02/2020 | par: Michelle Cizeron
J'ai passé 3 mois au Nid Marin en 1960 , j'avais 6 ans . Un jour ma maman m'a amené à la gare de Saint Etienne , j'y suis née , je ne savais pas pourquoi elle pleurait , elle m'a mise dans les bras d'une femme dans le train ... Après c'est le trou noir je ne me souviens pas du voyage seulement de mes cris quand j'ai vu ma maman disparaître sur le quai de la gare , de l'odeur de javel et d'une femme qui me regardait méchamment , des allongés , des draps froids et de mon immense détresse . Je ne savais pas pourquoi j'étais là et j'avais tellement peur ... Même à 65 ans j'en pleure encore en voyant ce blog inattendu pour moi , je ne savais pas que des gens témoignent . En fait les services sociaux enlevaient les gosses des pauvres pour remplir les lits de ces établissements et justifier leurs subventions . Mes parents sont des gens extraordinaires , ils ont grandit pendant la seconde guerre mondiale et ont fondés une famille dont ils peuvent être fiers .
Date :
14/10/2019
Michel Tardy 1964
Quelques souvenirs du nid marin à Hendaye du 4 avril au 4 juillet 1964, j'avais 12 ans. Le premier mois, nous étions mis au rez-de-chaussée dans le bâtiment appelé "Lazaret". Nous prenions tous nos repas dans le réfectoire situé au même niveau. Il y avait une jeune serveuse blonde les yeux bleus un peu forte, elle était super sympa. La cuisine était très bonne et en quantité, car l'objectif était de nous faire grossir. Les deux mois suivants, nous sommes montés à l'étage dans le groupe appelé (Guinemers). Notre cheftaine principale était Marie-Lourdes Zaballa, ainsi que Monique Caron. Quelques noms de copains et copines.Yves et Jean-Paul Gurbala, Jean-Claude Pabiou, Alain Robert, De Genest, Cardy, Bertier, Mérand, bouafe, Brigitte Baud, Nadine Fialon, Marie-Antoinette Vallès, Marie-Claude Perrache, Claudine Lafont.Les Monitrices, Claudine, Paulette, Claudie, Renée, et beaucoup d'autres dont j'ai oublié les noms. L'école plutôt kool, dans le petit bâtiment préfabriqué. Les siestes dans le pré attenant sous le soleil des tropiques face à la mer. Les promenades soit à la plage toujours agréables, ou près de la gare, qui apportait de la nostalgie. Mes parents avaient demandé à la directrice de me prolonger d'un mois, mais je n'avais pas voulu, je le regrette un peu. Voilà, si d'autres souvenirs me reviennent, je vous en ferais part.
Amitiés à tous les anciens du Nid Marin. Michel Tardy.
Date:
23/11/2018
Miloud Sylvie 1954 1955
Bonjour André d'Annecy, vous étiez à la même période que moi au nid marin !
Pouvez-vous me dire comment se passait les journées, comment on était traiter
si vous vous avez des souvenirs merci .sylviedufau@yahoo.fr j'attends de vos
nouvelles.
Date:
22/11/2018
Miloud Sylvie 1954 1957
J'étais au Nid Marin j'avais 4 ans ou 5 ans avec mon petit frère de 3 ans. Nos
parents ne venaient pas nous voir, ils étaient à Paris. Je ne me souviens de
rien, je cherche des témoignages sur cette époque mais j'ai des doutes sur le
comportement des personnes qui s'occupaient de nous. sylviedufau@yahoo.fr
Date: 27/07/2018 | par: pluye
Moi aussi j'y étais dans ces années là 1961 -1962 ?ma surveillante on l'appelait "Ma renée"je n'ai pas de photos moi non plus mais je cherche ?j'ai retrouvé un collègue de l'époque Jacquy Girard mais on s'est perdu de vu de retour! Si je suis resté que 3 mois au "Nid marin" lui en revanche il est resté 6 mois.
mon adresse:"alain.pluye@orange.fr"
Date: 19/01/2018 ' par: Sylvie Vèzes
(Postée le 05/09/2014)
J'ai séjourné au "nid marin" d'Hendaye en 1972 et 1973. J'en garde également un mauvais souvenir : coups de bâton dans les dortoirs lorsque nous devions recouvrir notre corps du drap et qu'un cheveu avait le malheur de dépasser, ou encore lorsque nous ne finissions pas notre assiette, l'humiliation debout au milieu du réfectoire, ou encore l'obligation de dévaler des montagnes cailleuses les pieds nus, souvent en sang et bien d'autres sévices encore!!J'ai le souvenir de deux monitrices (la grande Hélène et la petite Hélène)qui étaient d'une méchanceté indéfinissable!!!Malgré ça j'aimerais retrouver des personnes qui y ont séjourné en même temps que moi. Je m'appelle Fatima et j'habitais à Albi à l'époque.
Date: 05/01/2017 par: Fatima
Bonjour, j'ai séjourné au nid marin 2 années de suite en 1972 et 1973. Un très mauvais souvenir avec des maltraitances inhumaines...
fatima.kradaoui@gmail.com
Je suis arrivé au Nid Marin en mai 1968 et j'en suis repartie en août, j'étais anorexique et j'avais 5 ans. Vous vous êtes peut être occupé de mon groupe ? Je n'ai que de vagues souvenirs et tant de questions. Si vous étiez monitrice à cette époque merci de prendre contact.
s.scoma@orange.fr
Date: 17/03/2017 par: Reynaud Joëlle
1967 ou 1968 j'avais 10 ans ou 11 ans je suis venu au nid marin pour 3 mois au début puis 3 autres mois mais j'ai dû me plaindre à ma maman elle est venue me chercher en train à 1000 km nous étions à saint Etienne j'ai d autre souvenir le bol de lait chaud sans cacao les tapes sur la tête allongée au soleil dans des lits de camps et les pieds nus jusqu'à la plage ou je me rappel de deux énormes rochers que l'on appelait les jumeaux tous ces souvenirs sont ils exactes un autre on nous avait appris le Sirtaki une danse locale une tenue rouge et peut être bleu mais j'avais 10 ans est ce la si vous lisez ce message merci d'y répondre j.reynaud12@laposte.net
Postée le 02/02/2015
Bonjour,J'ai séjourné également au Nid Marin en 1960/62.Nous étions trois sœurs : Yolande, Micheline et moi même , Danielle. Nous n'avions pas de visites des parents et je me souviens de la dureté de certaines cheftaines... Je voudrais entrer en contact avec des personnes qui y ont séjourné. Comment faire ? d.serralta@sympatico.ca
Source : Buzz-vidéo.fr https://www.buzz-video.fr/le-nid-marin-hendaye,14343.htm (n'existe plus)
J'ai séjourné au Nid Marin entre 1955 et 1957. J'avais 2 copains : BERTRAND et LEROY (d'après mes souvenirs) et une copine : Christiane DE RANIERI qui habitait à St Etienne. Beaucoup de souvenirs sont revenus lors d'une visite la semaine dernière. J'ai été accueilli par une personne très sympatique qui m'a donné des renseignements notamment le site "Hendaye 1900" à visiter. Si je pouvais avoir la chance de contacter des personnes ayant séjourné à cette époque, je serais ravis de les connaître. Je m'appelle André et habite Annecy.
Date: 09/04/2017 par: Reynaud Joëlle
J'étais au préventorium, je crois que ce n'était pas une colonie puis que nous avions des inférieures que nous devions appeler (ma mairie) c'est le seul nom que je me rappelle
Date: 26/02/2017 par: Reynaud Joëlle
Je suis Joëlle Reynaud j'étais à Firminy dans la Loire, on nous obligeait à boire du lait sans cacao. J'y suis resté 4 mois et j'y ai passé mon anniversaire des bonnes copines aussi j'adorais faire de la gym. Merci de me redonner de la mémoire je me rappelle que nos soignants, il fallait les appeler ma et j instrument il y avait ma Carmen
Date: 09/04/2017 par: Reynaud Joëlle
J'étais en maison de repos et toutes les infirmières devaient être appelé par des diminutif Ma Carmen ou ma mahit
Date: 26/10/2016 par: chabory
En lisant les messages sur le préventorium l'Enfant Roi, je découvre plein de similitude avec le Nid Marin (vomis)
Postée le 05/09/2014
■ Témoignage de Lili LEIGNEL-ROSENBERG, mercredi 3 septembre 2014
Nous avons tous été libérés au camp de Bergen Belsen par les troupes britanniques le 15 avril 1945, je n'avais pas stout à fait 13ans, Robert avait 11 ans 1/2, André 5 ans 1/2. Nous devions aller chez mes oncles et tante, mais ils avaient un logement trop petit et surtout nos santés ne nous permettaient pas de rester dans la famille.
C'est la Croix-Rouge française qui nous a placés dans un préventorium à Hendaye. Je revois ce préventorium qui s'appelait le « Nid marin ». Nous y étions bien, forcément : on nous donnait à manger à notre faim, on s'occupait de nous, de notre santé ... mais ce n'était pas très chaleureux malgré tout. La directrice était d'une sévérité incroyable. Je nous revois, ou d'autres enfants qui n'étaient pas forcément des enfants déportés, des enfants qui étaient là et qui refusaient de manger. Elle nous y obligeait, voyez-vous, et le lendemain matin au petit déjeuner, elle donnait les restes à ceux qui n'avaient pas voulu manger le soir. Elle était très sévère. Donc, on y était bien sans être tout à fait à l'aise. Et surtout, nos parents nous manquaient toujours. Jusqu'à ce moment-là on ne parlait pas beaucoup. Juste répondre à quelques petites questions des journalistes. (Il n'y a pas eu de prise en charge par des psychologues au préventorium ?) Ça n'existait pas encore, à l'époque ; personne ne nous a aidés ... nous étions vraiment perdus. Nous avons bien répondu aux questions des journalistes et ceux de la radio, mais des questions assez brèves, vous savez du genre : « Dans quel camp étiez-vous, combien de temps y êtes-vous restés, vos parents ... » ; ce sont des questions auxquelles nous répondions, mais on ne parlait pas réellement de notre vécu pendant près de deux ans dans ces camps. Même après, lorsque enfin maman est venue nous rejoindre ; nous pensions être orphelins, maman étant si malade. On se demandait si elle allait survivre, si elle avait survécu. De papa, nous n'avions pas de nouvelles ; on se croyait orphelins. Alors, quelque temps après, quand maman est apparue, quel bonheur c'était pour nous : nous avions à nouveau notre joie de vivre, maman était là, la vie reprenait un sens. Mais on n'en parlait toujours pas ; c'était tellement traumatisant ce qu'on avait vécu, ce n'était pas le moment d'en parler : nous achevions tout simplement de nous rétablir, de nous consolider et physiquement et moralement, de refaire surface. On y était bien dans ce Nid marin ... cependant on ne pouvait y rester indéfiniment. Il fallait bien songer à rentrer chez nous à Roubaix.
Source : document d'étude sur la parole des déportés - Pascale Saunier Exposition « La fin de la Nuit » - Musée de la Résistance de Bondues - 2014-2015
https://www.ville-bondues.fr/musee/expo/expo2015_La_parole_des_deportes.pdf